Tunisair prévoit de lancer de nouvelles lignes vers l’Afrique, Pékin et New York.
Majidi, qui participait à la cérémonie de livraison de 9 nouveaux bus à la Société régionale du Transport à Nabeul, a ajouté que la compagnie œuvre pour améliorer la gouvernance de ses ressources et à programmer de nouvelles lignes aériennes vers l’Afrique, dont une ligne vers Douala, capitale économique du Cameroun en plus de lignes vers Pékin et New York.
En ce qui concerne le programme de licenciement au sein de la compagnie, le ministre a affirmé que “s’il en existe un, il serait réalisé non pas à cause des difficultés financière, mais plutôt dans le cadre d’un plan de restructuration concerté et conforme à des normes bien définies et à la demande des personnes”.
Revenant à la question de choisir entre l’extension de l’aéroport international Tunis- Carthage ou la construction d’un nouvel aéroport, le ministre a fait savoir “qu’il devient urgent de penser à l’extension de l’aéroport Tunis-Carthage”, faisant savoir qu’il a reçu en 2022, plus de 5,5 millions de passagers et que ce nombre atteindra 6 millions en 2023″. “Un schéma d’aménagement d’une nouvelle aérogare ou d’autres extensions au sein de l’aéroport, existe déjà”, a-t-il dit à ce sujet.
Sur le moyen et long termes, “plusieurs études et concertations sont en cours pour identifier un nouveau site pour la construction d’un nouvel aéroport conforme aux normes internationales et d’une plus grande capacité d’accueil”, a encore indiqué Majidi, ajoutant que le projet est en phase “d’identification du site”, pour qu’il soit approprié non seulement en ce qui concerne la domaine foncier mais toutes les normes requises (vitesse du vent, hauteur, proximité des routes…) .
S’exprimant au sujet du port en eaux profondes d’Enfidha, le ministre du Transport a indique que “ce projet requiert une importance cruciale, d’autant plus que la Tunisie a besoin d’un port de nouvelle génération, capable de recevoir des navires de grandes tailles”.
Les études concernant ce projet ont été mises à jour en 2018 et les appels d’offre ont été lancés, mais les offres de trois grandes entreprises n’ont pas été retenues par la Haute instance de la commande publique, parce qu’elles n’ont pas été conformes aux dispositions des cahiers des charges et les offres financières n’ont pas été appropriées.