En Tunisie l’importance de la culture de la vigne de cuve n’est pas à démontrer.

Ces cultures sont considérées si rationnellement pratiquées, encore hautement rentables et permettant de procurer aux producteurs un revenu assez élevé, de plus elles utilisent un emploi important à l’hectare assurant alors les distributions d’une forte masse de revenu et stimulent le développement de la production. Il en découle une amélioration générale des revenues et du niveau de vie entrainant une demande croissante des produits rendue par ailleurs nécessaire pour promouvoir ce secteur important de l’économie nationale.
Enfin, la modernisation des méthodes de culture, de vendange, de transport de transformation, de vinification de la vigne de cuve est la condition essentielle pour la prospérité de cette production.

L’objectif principal de cette étude consiste à déterminer, évaluer et analyser la rentabilité économique de la culture de la vigne de cuve
dans la région du Cap-bon sur la base de données physiques , économiques et sur une expérience personnelle de 30 ans dans le domaine de la viticulture .Il est impératif de rappeler que l’approche utilisée peut être appliquée sur d’autres cultures arboricoles et maraichères.
Les objectifs secondaires consistent essentiellement à :
* Etudier les couts d’installation, les couts de fonctionnement et d’entretien d’un vignoble .
* Etudier les avantages en matière de production physique, de
revenu , et de profit d’une plantation de vignes de cuve .
* Etudier les différentes composantes techniques et économiques
des vignobles.
A cette fin, on s’adresse surtout à la détermination des facteurs de production ( terre, plants, fertilisants , etc ..) , des rendements et les prix de vente des biens et services .
Toutefois,  vu l’importance de ce secteur tant au niveau macroéconomique que microéconomique ,l’analyse de la sensibilité des résultats de l’étude aux différentes fluctuations des prix de vente ou des prix des intrants s’avère nécessaire.

Cette étude ( CLIQUEZ ICI : ETUDE-2022 ) est réalisée par l’ingénieur en chef au Groupement Interprofessionnel des Fruits (GIFruits), Monsieur Mohamed Neji Khalfallah, Ex Office national de la vigne .