Pouvons-nous développer le secteur du nautisme en Tunisie?
En temps de crise, il n’est pas toujours facile de faire le bon choix en terme d’investissement. Crise financière, changement de régime politique, des marchés enrhumés et même crise sanitaire et économique. Nous avons vu de toutes les couleurs pendant cette dernière décennie.
Cette crise a touché tous les domaines y compris les secteurs de la plaisance et du nautisme.
La plaisance et les moyens de la développer fait déjà depuis longtemps l’objet de multiples réflexions, séances de travail et réunions entre le ministère de tutelle et toutes les parties prenantes du secteur, à savoir les exploitants des ports de plaisance, les établissements professionnelles du tourisme, les universités opérant dans les domaines des activités de la plaisance, de la voile, de la pêche sportive, de la plongée et des activités de sauvetage et les différentes chambres opérant dans le secteur du nautisme, ainsi que les professionnels de la navigation, les constructeurs de bateaux, les experts maritimes et les gestionnaires des plateformes de location des bateaux de plaisance…
A chaque fois, ils insistent sur le fait qu’il existe de grands potentiels dans le domaine de la plaisance, de la construction navale et des autres activités connexes qui pourraient être investies dans l’avancement du secteur.
Il faut juste trouver les moyens adéquats pour surmonter les obstacles bureaucratiques, organisationnels et techniques qui entravent le développement de ce secteur.
Parmi les suggestions qui ont été proposées c’est la possibilité d’attribuer la gestion de certains ports de plaisance ( Je cite à titre d’exemple les ports de plaisance Sidi Bou Said et El Kantaoui) qui nécessitent des allocations financières importantes pour la réhabilitation et l’entretien au secteur privé, selon un contrat contraignant et un cahier des charges structuré et spécifique.
De plus, Il a été proposé de revoir la législation et la mettre à jour à l’instar de ce qui se passe en Europe, appuyer la formation professionnelle, moderniser nos méthodes de communication & marketing, et encourager les investisseurs.
En conclusion, il ne faut jamais cesser d’investir. Bien au contraire, il faut chercher à satisfaire une nouvelle clientèle ravie de naviguer dans nos eaux. Pour les envahir, il faut continuellement lancer de nouveaux modèles, plus spacieux, plus confortables et plus connectés (contrôle de la consommation d’eau, de fioul, de la navigation, etc.) et réduire l’empreinte environnementale est aussi devenu un enjeu. L’ingéniosité pour équiper ces splendeurs des mers est sans limite.
Cinq règles sont nécessaires pour réussir l’investissement dans ce secteur:
Être audacieux, investir à bas coût, diversifier les produits d’investissement copier un bon exemple et l’adapter à la réalité économique du pays et enfin je souhaiterais qu’un climat de confiance soit instauré très prochainement dans notre pays que nous aimons tous.