Ce belge « vit au soleil pour 1 000 € par mois » dans un hôtel en Tunisie
Pour la retraite, l’Arlonais Daniel Feller a choisi la formule « all inclusive » dans un hôtel quatre étoiles, en Tunisie..
À 64 ans, ce retraité belge quitte la Belgique pour une nouvelle vie au soleil en Tunisie. Direction, la Tunisie; Plages, restaurants, activités en tous genres… Il le dit, là-bas, « le beau temps c’est tous les jours ».
Ça fait maintenant un peu plus de six mois qu’il s’est installé sur le littoral tunisien. À Zarzis plus précisément, dans le sud-est du pays.
Malgré sa retraite de 1 300 € par mois, le séjour de cet amateur de soleil est « all inclusive ».
« Logé, nourri, blanchi à l’année pour moins de 1 000 €. Et le ménage est fait tous les jours. Que du bonheur ! » a-t-il expliqué à Sud Info.
‘Le restaurant c’est trois fois par jour, les activités idem, du lever au coucher du soleil: Tir à l’arc, pétanque, aquagym, randonnées… « On ne peut pas s’ennuyer, aucune journée ne se ressemble », renchérit-il.
« Voilà un choix qui va en faire rêver plus d’un », écrit Sud Info . Des Français et des Belges vivent d’ailleurs à l’année dans le même hôtel que lui. Comme lui, ils ne sont pas expatriés pour autant. Ce sont des « vacanciers ». La loi tunisienne autorise les touristes à rester maximum 90 jours d’affilée dans le pays. Passé ce délai, une carte de séjour provisoire (ou non) est nécessaire pour rester sur place.
Daniel Feller y songe mais se méfie : « Je ne connais pas le taux d’imposition en Tunisie. » Il ne veut pas être « surtaxé ». « La Belgique c’est comme la France. On nous prend de l’argent pour un oui ou pour un non. Regardez : j’ai payé 2 500 € de taxe foncière l’année dernière et 3 800 € d’impôts. »
Daniel Feller préfère vivre à Zarzis, cette ville où médecins et infirmiers se déplacent à l’hôtel contre dix euros, « quasi rien », dit-il. Cette ville aussi où le taxi ne coûte « que trois euros » pour se rendre dans le centre-ville. Son choix est fait.
»Il continuera de réserver un vol aller-retour tous les trois mois entre la Tunisie et la Belgique. Sans titre de séjour pour le moment, c’est la seule option qu’il a trouvée pour continuer de vivre à Zarzis. » écrit Ouest France.